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Grenade est une ville espagnole en Andalousie et aussi la capitale de la province de Grenade.

La ville compte 236.982 habitants pour 88,02 km² et est ainsi la quatrième ville d’Andalousie (après Séville, Malaga et Cordoue).

Elle est située au pied de la montagne de la Sierra Nevada, à une altitude de 738 mètres.

La ville se trouve à 434 km de Madrid, 261 km de Séville, 162 km de Cordoue, 162 km d’Almeria et 131 km de Malaga.

Les incontournables à visiter à Grenade sont :

L’Alhambra

L’Alhambra est un palais médiéval fortifié construit au XIIIème siècle.

Il est l’un des plus hauts-lieux d’Espagne.

L’ensemble palatial de l’Alhambra date de la période des souverains Maures (les sultans nasrides).

Le nom vient de l’arabe qasr alhamrã, ce qui signifie « le Palais Rouge ».

La couleur rouge provient de l’argile rouge mélangée aux pierres et dans la lumière du soir, l’ensemble palatial apparaît dans une belle couleur rouge foncée.

La forteresse (Alcazaba) bénéficie d’une place stratégique, sur une colline.

Elle est visible depuis une grande partie du centre de Grenade.

Au sein des murs de la forteresse, se trouvent :

de très beaux palais nasrides arabes
les magnifiques jardins du palais d’été Généralife
d’imposantes églises chrétiennes
des tours médiévales.

Après la prise de la ville de Grenade en 1492 sur les Maures par le couple royal catholique, le palais fut ajouté à leurs possessions.

En 1526, leur petit-fils Charles Quint ordonna la construction d’un palais de style renaissance.

Le palais nasride est constitué des bâtiments suivants:

Mexuar : La partie la plus ancienne où le sultan de Grenade recevait ses subordonnés. Dans cette salle d’audience, on décidait d’affaires commerciales et judiciaires.
Palacio de Comares : Ceci est le palais du sultan qui a été construit autour du Patio de los Arrayanes. Le réservoir d’eau, au centre, donne un bel effet miroir. Dans de palais, vous trouverez des salles comme la salle des Ambassadeurs, la Sala de Barca et la Torre de Comares avec ses 9 chambres à coucher.
Palacio de los Leones : La Cour des Lions datant de 1377 est formée d’un patio central avec une impressionnante fontaine de marbre en son centre. Cette dernière est portée par 12 lions qui crachent de l’eau et est entourée des 124 colonnes du palais. La Cour des Lions est censée être un reflet du paradis : Les 124 colonnes de marbre blanc symbolisent les palmiers, les douze lions symbolisent les 12 signes du zodiaque et les quatre canaux de la fontaine représentent les quatre fleuves du paradis. Autour du patio se trouvent la chambre du sultan et de ses épouses ainsi que la salle des rois pour les grandes fêtes familiales.
Mirador de Daraxa : Le harem du sultan.
Los baños, les bains imposants du palais qui constituaient un élément important dans la tradition islamique.

Les nombreuses décorations mauresques datant de la période de Yousouf Ier font la particularité de l’Alhambra et le palais est aujourd’hui très bien restauré :

Des colonnes et des sols en marbre
Des plafonds de boiseries fines
Des murs décorés de calligraphies impressionnantes
Des voûtes aux motifs géométriques.

Dans les jardins se trouve aussi le Parador de Grenade.

C’est l’ancien convent de Saint-François où les rois catholiques furent enterrés d’origine.

L’adresse est : C. Real de la Alhambra, s/n, Centro.

Le prix d’entrée est gratuit pour les – de 12 ans et 16 € pour les 12 ans et +.

2. La Cathédrale de Grenade

La cathédrale est dédiée à la Vierge de l’Incarnation.

Elle mesure 115 mètres de long et 67 mètres de large.

La construction de la cathédrale fut commencée en 1501 par ordre du couple royal catholique et fut enfin mise en service en 1561.

Par la suite, des changements et des ajouts ont eu lieu, comme la basilique baroque Iglesia del Sagrario à l’endroit où il était prévu de construire la deuxième tour.

Pendant près de 200 ans, divers architectes ont travaillé à la construction de cette cathédrale, faisant d’elle un mélange de styles renaissance et gothique.

La partie la plus originale et la plus importante de la cathédrale est le chœur aux prêtres circulaire, de style renaissance, entouré d’une série de chapelles.

La nef de la cathédrale est une combinaison des styles renaissance et gothique, dans laquelle on remarque surtout les deux grands orgues dorés du XVIIIe siècle.

L’adresse est : C. Gran Vía de Colón, 5, Centro.

Le prix d’entrée est : gratuit pour les – de 12 ans, 6 € pour les 12 – 64 ans et 4,50 € pour les 65 ans et +.

3. La Capilla Real

Après un certain temps de maladie, Elizabeth Ier ordonne en 1504 la construction d’une chapelle où elle pourra enterrer sa dépouille.

La chapelle royale est en fait un espace annexe à la cathédrale.

Son extérieur correspond au modèle du monastère de San Juan de los Reyes à Tolède.

A l’extérieur, c’est un bâtiment aux murs lisses avec une grande ornementation à travers des pinacles, des crêtes et des voûtes qui culmine avec une couverture de style plateresque, un Proto-Renaissance.

À l’intérieur, c’est une nef avec une voûte gothique nervurée entourée d’une série de chapelles latérales.

L’oratoire est construit de manière à fournir un jeu de lumière qui renforce l’idée de justice, le soleil, propre au gouvernement.

Au centre du transept, nous trouvons les tombes d’Isabelle et de Fernando accompagnés de celles de Juana et de Felipe.

Les tombes des Rois Catholiques ont été créées par Domenico Fancelli sur la base du dessin qu’il avait fait précédemment pour le fils des monarques, l’enfant Don Juan.

L’ensemble de l’œuvre rappelle symboliquement son règne.

Ainsi, dans les coins supérieurs apparaissent les quatre Pères de l’Eglise :

Ambroise
Augustin
Jérôme
Grégoire le Grand.

La décoration des médaillons et des niches montre les armoiries royales, les châteaux et des scènes de la Bible.

Les rois sont représentés à la mode de l’époque avec leurs médaillons.

Dans le sien, Saint Georges, patron de la couronne d’Aragon, apparaît en train de tuer le dragon et dans le sien, Saint Jacques, protecteur du royaume de Castille, en train de lutter contre les Maures.

Pour renforcer l’allégorie avec son gouvernement, les tombes sont orientées vers le retable principal, créé par Felipe Bigarny.

L’adresse est : rue Gran Vía de Colón.

Le prix d’entrée est : gratuit pour les – de 12 ans et 5 € pour les 12 ans et +.

4. Sacromonte

Le quartier du Sacromonte se situe sur la colline Valparaiso et est adjacent au côté nord-est du quartier arabe de l’Albaícin.

Au 15ème siècle, un grand groupe de gitans Roms, appelés aussi gitans espagnols s’y installèrent.

Ils construisirent dans les collines des habitations troglodytes, auxquelles le quartier du Sacromonte doit sa renommée.

Au 15ème siècle, la colline de Valparaiso reçut le statut de montagne sacrée, car les gens pensaient trouver dans les grottes de la colline des restes du saint patron de la ville, San Cecilio.

La signification littéraire de Sacromonte est donc la montagne sacrée.

Cette population gitane porte en elle la tradition ancestrale du Flamenco, de la danse et de la musique typiques espagnoles.

Ces gens appelés gitanos ont créé un mélange de flamenco espagnol traditionnel et de danse du ventre orientale.

Aujourd’hui, de nombreux spectacles de flamenco sont encore donnés dans les maisons troglodytes ; ces bars sont appelés les tablaos.

En journée, le quartier du Sacromonte est souvent désert, mais le soir c’est un quartier animé.

Vous pourrez, pendant la journée, profiter d’une vue magnifique sur la ville de Grenade depuis le Sacromonte.

L’adresse est : Camino del Sacromonte.

5. L’Albaicín

L’Albaicín est l’ancien quartier arabe de Grenade et se situe sur la colline en face de l’Alhambra.

Au 13ème siècle, c’était un quartier prospère avec palais et villas.

Le quartier mauresque de l’Albaicín est un labyrinthe de ruelles et de placettes bordées d’une multitude de maisons blanchies à la chaux.

Après la reconquête de Grenade par les rois catholiques en 1492, les mosquées d’origine de ce quartier mauresque furent détruites et remplacées par des églises.

De nos jours, il ne reste plus qu’un palais mauresque dans le quartier, Dar al-Horra datant du 15ème siècle.

D’autres vestiges de la période mauresque sont les bains arabes (El Bañuelo) qui furent épargnés car des habitations avaient été construites au-dessus.

Vous trouverez aussi dans ce quartier :