Quand on écrit à la main, les différentes zones de notre cerveau interagissent plus qu’au clavier.
Plusieurs études comportementales montrent un effet négatif de la saisie au clavier sur la qualité de l’orthographe, la mémorisation et la compréhension.
En effet, les personnes se concentrent sur le choix de la bonne touche au détriment du sens du mot.
Lorsque les personnes écrivent au stylo, les zones du cerveau impliquées dans l’attention, la vision, le langage et la perception sensorielle apparaissent connectées les unes aux autres.
Les zones dialoguent davantage lors de l’écriture manuscrite, ce qui permet d’ancrer en mémoire les mots écrits.
De même, lorsque nous écrivons au stylo, plusieurs points sont à souligner :
- La lenteur : Cela prend plus de temps d’écrire le mot à la main que de le taper sur le clavier, donc on l’a plus longtemps en tête.
- L’activité cérébrale : L’écriture manuelle s’accompagne d’une activité soutenue des neurones qui est cruciale pour la mémorisation à long terme.
- L’activité phonologique : Elle s’accompagne d’une stimulation visuelle car tout le temps que vous écrivez le mot, vous le regardez et son apprentissage est donc plus rapide.
- Les ressources cognitives : Elles sont nécessaires à la compréhension et à la mémorisation du mot et de la phrase.
En conclusion, les stylos ont encore de beaux jours devant eux dans les cartables.