Comment aller bien quotidiennement

On a tous et toutes des petits problèmes psy qui nous handicapent au quotidien tels que des comportements qui nous embêtent et que nous aimerions changer, des angoisses indescriptibles, des colères monumentales pour un oui ou un non…

Voici quelques techniques afin d’aller bien au quotidien :

  1. L’acceptation

On se passerait bien des émotions désagréables telles que la tristesse, la frustration, l’angoisse.

Souvent, pour les faire partir, nous appelons une copine, nous allons boire un verre ou nous dévorons un paquet de chips ou de bonbons…

Il faut savoir que quand on tente d’éviter les émotions, le cerveau se focalise encore plus dessus.

Face à des émotions désagréables, il faut laisser le cerveau les vidanger naturellement grâce à l’acceptation.

L’acception c’est bien vouloir que son corps soit triste après une rupture, soit angoissé dans telle situation, soit en colère suite à tel événement, … mais de façon passagère.

2. La décentration

Nous ruminons souvent sur une situation que nous n’arrivons pas à clore.

Or, les ruminations aggravent les émotions négatives et nous éloignent du bon sens.

Pour quitter ces ruminations, nous devons nous recentrer sur la vie réelle et ne pas rester bloqué(e) sur des événements du passé.

La décentration consiste à ne pas donner d’importance aux pensées qui jaillissent et à revenir à vos activités en cours.

Par exemple, vous allez faire du shopping et vous voyez votre ex à quelques mètres de vous avec sa nouvelle copine, la décentration consiste à continuer à faire du lèche-vitrine même s’il vous adresse la parole, cela n’a pas d’importance pour vous car vous êtes là pour les boutiques.

Il ne faut surtout pas changer de chemin ou vous cacher dans une cabine d’essayage pour l’éviter…

3. Le décalage

Le décalage consiste à comprendre le rôle d’impulsivité et de l’impatience dans la gestion des émotions.

En effet, l’impulsivité et l’impatience suscitent des comportements inappropriés et des conflits souvent regrettés par la suite.

Il faut prendre conscience que l’impulsivité ne dure qu’un instant et redescende aussi vite.

Il faut donc forcer son cerveau à sortir du « tout de suite », ce qui permet de revenir à un fonctionnement normal du cerveau.

Le décalage permet de faire comprendre au cerveau que les émotions ne plafonnent jamais et qu’elles s’évaporent rapidement.

4. L’affirmation de soi

Vous n’aimez pas qu’une personne empiète sur votre espace et c’est une émotion tout à fait normale…

Lorsque cela se produit, la colère s’empare de vous et cela vous ronge de l’intérieur.

Une seule solution, c’est vous affirmer pour évacuer la colère et mettre des limites.

Pour autant, il n’est pas question de se fâcher tout rouge ou de hausser le ton.

L’affirmation de soi consiste à expliquer ce qu’on ressent à l’autre en commençant toujours par « Je comprends que… », ensuite « j’en suis désolé(e) » et puis « Mais je ».

Par exemple, vous avez prévu d’aller au cinéma avec votre compagne(on) et vous rentrez en retard du travail à cause des bouchons.

Quand vous rentrez, il/elle vous crie dessus…

Au lieu de lui répondre avec autant de colère, dites lui « Je sais que je suis rentrée en retard et que je n’ai même pas pensé à te prévenir. A cause de mon retard, nous n’allons pas pouvoir aller au cinéma alors que tu avais pris le temps d’aller chercher les places. J’en suis désolé(e) mais je trouve cela injuste que tu me cries dessus alors que je ne suis pas responsable des bouchons ».

Vous verrez, cela va le / la calmer directement…

5. La restructuration cognitive

La restructuration cognitive constitue à déconstruire les pensées qui nous viennent et qui amènent des émotions négatives.

Les questions à se poser pour cela sont :

  • Quel est le contexte ?
  • Que se passe-t-il ?
  • Qu’est-ce-que je pense de tout cela ?
  • Quelle émotion cela provoque-t-il ?
  • Qu’ai-je envie de faire ?
  • Qu’est-ce que je conseillerais à un ami ?

Cela vous permettra de trouver d’autres façons de voir une situation.

Par exemple, vous appelez votre compagne(on) et il ne vous répond pas directement, cela ne veut pas dire qu’il/elle ne veut pas vous parler ou vous en veut ; il/elle prend simplement le temps d’être dans de bonnes conditions car il/elle est peut-être sur un dossier important à boucler.

Votre vérité n’est pas toujours la vérité !

6. L’écriture

L’écriture constitue, comme son nom l’indique, le fait d’écrire toutes vos émotions afin d’extérioriser vos pensées et libérer le cerveau.

Pour cela, posez vous ces questions :

  • Qu’est-ce que je ressens ?
  • Qu’est-ce qui m’embête dans cette situation ?
  • Quelle situation à provoquer cette émotion ?
  • Qu’est-ce que je te reproche ?

Sachez qu’une émotion violente doit être exprimée avec des mots violents.

N’hésitez pas à insulter, jurer, sortir de l’autocensure car de toute façon personne ne vous lira…

Après l’écriture, votre cerveau sera libéré de toutes émotions négatives…

7. L’exposition

L’exposition consiste à faire passer à notre cerveau le message qu’il n’y a pas tant à s’inquiéter.

Pour cela, n’hésitez pas à parler à votre voisin de palier, à aborder quelqu’un dans un bar, cela s’appelle l’exposition réelle.

Vous pouvez aussi vous exposer de façon virtuelle en chattant avec des inconnus, …

Comme les exercices de piano qu’on répète, l’exposition répétée va apprendre à votre cerveau à tolérer ces situations afin que celui-ci se calme et réagisse de moins en moins vigoureusement.

Prenez soin de vous et devenez votre propre psy !

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