Besoin de vacances ? ISTANBUL ?

Istanbul est une grande ville turque à cheval entre l’Europe et l’Asie, séparée par le détroit du Bosphore.

C’est une ville qui mélange l’ancien et le nouveau.

Joyau des mille et une nuits, Istanbul vous charmera.

Elle compte 15.660.000 habitants pour 5.461 km².

Les incontournables à visiter à Istanbul sont :

  1. Le palais de Topkapi

Le palais de Topkapi a été construit entre 1453 et 1465 par le sultan Mehmed II.

C’est un symbole de la splendeur ottomane au XVème siècle.

Autrefois résidence des sultans, il présente les richesses de l’empire avec des bijoux, des manuscrits et des objets d’art.

Admirez son architecture, ses jardins et la vue sur le Bosphore.

Il possède des passages secrets qui étaient utilisés par les sultans ottomans pour accéder aux différentes parties du palais, notamment le harem et Sainte-Sophie.

Le Trésor impérial ou le Trésor d’Enderun renferme des objets uniques, comme les trônes de plusieurs sultans ottomans, leurs armures, des siècles d’armes et des pierres précieuses.

Il abrite parmi ses trésors le légendaire « diamant du fabricant de cuillères », l’un des plus gros diamants taillés au monde.

Il a servi de résidence aux sultans ottomans pendant près de quatre siècles.

Après la mort de Mehmed, une trentaine de sultans ont gouverné depuis le palais, le rénovant et l’agrandissant pour lui donner son aspect actuel : un mélange unique de styles architecturaux islamiques, européens et ottomans.

Composé de quatre cours et de plus de 400 pièces, le palais abritait environ 4.000 personnes, dont 300 concubines dans le harem.

L’adresse est : Cankurtaran.

Le prix d’entrée de 7 € pour tout le monde.

2. La basilique Sainte-Sophie

C’est en l’année 325, la vingtième de son règne, que l’empereur Constantin fit élever la première basilique, consacrée non pas comme on le croit parfois à une sainte du nom de Sophie, mais à la Sagesse Divine.

Son fils Constance la fit agrandir et l’Haghia Sophia devint l’église épiscopale de Constantinople.

En 404, sous l’empereur Arcadius, elle fut incendiée en partie au cours d’une émeute suscitée par l’exil de saint Jean Chrysostome.

Rebâtie en 415 par Théodose II, la basilique fut brûlée une seconde fois en 532 lors de la grande sédition Nika, causée par des rivalités du Cirque, la cinquième année du règne de Justinien Ier.

C’est à ce dernier empereur que nous devons l’édifice qui existe encore aujourd’hui.

Une vaste esplanade, recouverte d’une sorte de ciment formant une couche de vingt pieds d’épaisseur, et qui finit par acquérir la dureté du béton, servit d’assise à la construction.

Les murs furent élevés en briques, mais on bâtit les piliers en grandes pierres calcaires qui furent reliées par des crampons de fer, ainsi que des tables de marbre dont tous les murs intérieurs furent revêtus.

Pour la construction du dôme, Justinien fit confectionner à Rhodes des briques d’une terre si légère que douze d’entre elles ne pesaient pas plus qu’une brique ordinaire ; elles portaient l’inscription suivante : « C’est Dieu qui l’a fondé, Dieu lui portera secours. »

Enfin le monument fut achevé en 548.

L’empereur procéda à l’inauguration avec magnificence en s’écriant : « Gloire à Dieu qui m’a jugé digne d’accomplir cet ouvrage ; je t’ai surpassé ô Salomon ! » Les prières, les festins publics et les distributions d’aumônes durèrent quatorze jours.

La coupole, bâtie avec trop de hardiesse, s’écroula en 558 – 559 sous l’effet d’un tremblement de terre.

L’architecte Isidore le Jeune fut chargé de la reconstruire.

Il diminua son diamètre et renforça les piliers en leur accolant extérieurement de fortes murailles.

En 975, sous les empereurs Basile II et Constantin IX, une nouvelle restauration fut nécessaire.

En 1347, un séisme endommagea la coupole qui dut être à nouveau restaurée sous la direction des architectes Astaros, Faciolatus et Giovanni Peralta ; les travaux durèrent jusqu’en 1354.

En 1371, un nouveau tremblement de terre renversa la croix.

Le 29 mai 1453, le soir même de la prise de Constantinople, le sultan Mehmet II se rendit à Sainte-Sophie et donna l’ordre de la transformer en mosquée. Le 1er juin, il y faisait sa prière.

Seuls, les quatre minarets édifiés au XVème siècle aux angles de l’édifice allègent quelque peu son aspect extérieur.

Celui du nord-est, attribué à Bayazid, est cannelé.

Celui du sud-est, assigné à Mehmet Fatih, est polygonal, à facettes planes.

Les deux minarets de l’ouest, érigés par Sélim II, sont polygonaux, à nervures saillantes sur les arêtes.

La coupole, aujourd’hui surmontée d’un immense croissant, est soutenue par des murs dont les assises sont alternativement blanches et roses.

Jusqu’en 1934, Sainte-Sophie, l’Aya Sofya servit ainsi de mosquée.

À cette date, Atatürk la fit transformer en musée.

L’adresse est : Sultan Ahmet, Ayasofya Meydanı, 1.

L’ex-basilique byzantine Sainte-Sophie impose désormais un droit d’entrée de 25 € aux visiteurs étrangers.

3. La Citerne Basilique

Les citernes ont été construites de manière à ce que la ville dispose de réserves d’eau suffisantes en cas d’attaques ennemies.

La Citerne Basilique a été construite à l’époque de Justinien Ier (527-565) pour alimenter le palais byzantin en eau.

Elle était alors située sous une basilique, dont il ne reste rien aujourd’hui, mais qui lui a donné son nom.

C’est pour remplir la citerne que les aqueducs de Valente (qui existent encore aujourd’hui) et Adriano ont été construits.

Ces aqueducs recevaient de l’eau des forêts de Belgrade, à une vingtaine de kilomètres de Constantinople.

La citerne Yerebatan (Yerebatan Sarnıcı, son nom en turc) mesure 140 mètres de long sur 70 mètres de large et peut stocker environ 100.000 m3 d’eau.

Elle possède en tout 336 colonnes de 9 mètres de haut.

Les styles des colonnes sont très variés, puisqu’elles ont été construites à partir des vieilles structures de monuments variés.

La promenade touristique se fait à travers des passerelles qui surplombent l’eau.

Ces passerelles ont été construites à la fin du XXème siècle et, avant cela, les personnes se déplaçaient dans la citerne en bateau.

Parmi les 336 colonnes de la basilique, deux ont comme base une tête de Méduse, cette figure mythologique qui transformait les personnes qui la regardaient en pierre.  

Il existe différentes théories sur la signification de ces têtes à l’intérieur de la citerne, que vous découvrirez lors de la visite.

L’adresse est : Alemdar, Yerebatan Cd. 1/3.

Le prix d’entrée est de 24,50 € pour tout le monde.

4. La mosquée bleue

La Mosquée Bleue est la plus grande mosquée d’Istanbul.

Elle a été construite par le sultan Ahmed Ier, entre 1609 et 1616.

Elle a été inaugurée en 1617, sous le mandat de Moustapha Ier.

Le dôme central mesure 23 mètres de diamètre et 43 mètres de haut.

La mosquée bleue possède six minarets.

Au moment de sa construction, cela a suscité de nombreuses controverses car la Mecque en a également six.

Plus tard, et pour apaiser les fidèles, un septième minaret a été construit sur La Mecque afin de la différencier.

En entrant dans la mosquée bleue, vous découvrirez vite la raison de son nom : plus de 20.000 tuiles bleues ornent le dôme et la partie supérieure de la mosquée.

L’éclairage particulier de la mosquée est dû à ses 200 vitraux et aux lustres suspendus au plafond.

Pour entrer dans la Mosquée Bleue, comme dans le reste des mosquées de la ville, vous devrez porter les vêtements appropriés et enlever vos chaussures.

Les femmes doivent avoir les épaules et les cheveux couverts.

Si vous n’avez rien pour vous couvrir, on vous donnera un foulard à l’entrée. 

L’adresse est : Place Sultanahmet.

L’entrée est gratuite pour tout le monde.

5. Le palais de Dolmabahçe

Situé sur la côte européenne du détroit du Bosphore, le palais de Dolmabahçe dresse un tableau vif des jours de gloire de l’Empire ottoman.

La construction du palais était l’idée du sultan Abdülmecid Ier, animé par l’ambition de résumer l’essence contemporaine de son époque.

Sous les mains magistrales des architectes Garabet Balyan et Nigoğayos Balyan, son palais de rêve a vu le jour, mêlant avec grâce les inspirations baroques ottomanes et néoclassiques.

Les traditions turques dansent élégamment avec l’esthétique occidentale, faisant de chaque coin une conversation.

Qu’il s’agisse de la majestueuse salle de cérémonie, des recoins intimistes du harem du sultan ou de l’agitation des quartiers administratifs, le palais bourdonne d’histoires.

Mais les histoires ne sont pas confinées entre quatre murs.

Le Palais de Dolmabahçe, ou le « jardin rempli », vous invite à l’extérieur.

Les artisans italiens ont investi tout leur cœur dans des jardins éclatants de couleurs et de parfums, offrant une évasion tranquille loin des intérieurs ornés du palais.

Se promener dans le Palais de Dolmabahçe , c’est comme feuilleter le grand album de famille de la Turquie.

Chaque couloir, pièce et fleur fait écho à des récits d’époques révolues, inspirant admiration et émerveillement.

Les murs résonnent des rires, des murmures et des pas de ceux qui ornaient autrefois ses chambres.

Les œuvres d’art complexes et l’architecture grandiose sont des témoins silencieux des nombreux événements historiques et moments intimes qui se sont déroulés ici.

À chaque étape, on prend conscience de l’ampleur de l’histoire qui imprègne l’essence même du palais.

En partant, vous n’emportez pas seulement les souvenirs d’un monument historique, mais aussi un lien profond avec le riche patrimoine de la Turquie et l’élégance intemporelle de l’Empire ottoman, laissant une marque indélébile dans votre âme.

L’adresse est : Vişnezade, Dolmabahçe Cd.

Le prix d’entrée est de 12 € pour tout le monde.

Sans oublier :

  • La Tour de Galata
  • Le Grand Bazar
  • La Mosquée Süleymaniye
  • Le Musée archéologique
  • Le musée Saint-Sauveur-in-Chora
  • Le Musée des Arts turcs et islamiques
  • Sultanahmet
  • Balat
  • Bebek
  • Ortaköy
  • Kadiköy
  • Beyoglu
  • Le Bosphore
  • Istiklal Caddesi (rue commerçante)
  • Vialand (Parc d’attractions)

De quoi passer de très belles vacances !

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